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« Shina Rambo » : Les dessous des cartes d’un retour sur scène !

C’est un Joseph Kabila non décontenancé, sûr de lui et toujours égal à lui-même qui a signé ce mardi 15 septembre 2020 sa première rentrée parlementaire au Sénat. Sourire à la barbiche sénatoriale et sans son cache-nez, le Raïs de Kingakati a été, comme il fallait s’y attendre, la cible de tous les projecteurs et chaque geste passé au crible. 20 mois après sa retraite du fauteuil présidentiel, cette rentrée politique inattendue de Joseph Kabila fait parler des muets.  Pour cause, l’autorité morale de la très puissante coalition au pouvoir, FCC, annonce ses couleurs au moment où la méfiance avec les bonzes du camps allié CACH ne fait que grimper et les enjeux restent de taille.

Dans le discours du président du Sénat Alexis Ntambwe Mwamba comme celui de Jeannine Mabunda, l’intérêt de deux chambres dirigées par le FCC, porte désormais sur les élections 2023 et l’urgence pour le Gouvernement Ilunga Ilunkamba de prévoir déjà les moyens pour les organiser. Que laisse entrevoir ce fardeau du FCC pour les élections alors que le Gouvernement de coalition conduit par Félix Tshisekedi n’a consommé que 20 mois de son quinquennat ?

A en croire des analystes avisés, les objectifs du président Tshisekedi ne sont la préoccupation de ses alliés du FCC dont le principal agenda est de trouver le meilleur moyen de leur survie politique et de retourner leur mentor au Palais de la nation.

Alors qu’une bonne poignée des cadres de sa famille politique est courtisée par le camps de son successeur, Shina Rambo revient sur scène pour battre le rappel des troupes et resserrer les rangs. Et ce, au moment où les deux chambres du Parlement où il détient la majorité, s’apprêtent à dire la messe sur le scrutin présidentiel indirect et le contrôle de la centrale électorale(CENI) avec le très contesté Ronsard Malonda. La présence du sénateur à vie à l’hémicycle est un signal fort qui doit interpeller ses adversaires qui le croient aux abois.

Le Mandat

1 Comment

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  1. Mujanayi

    septembre 17, 2020 at 7:31

    Mabunda et Tambwe peuvent gesticuler comme ils veulent, le sénateur à vie ne reviendra plus pour un autre mandat et il n’y aura pas d’élection présidentielle au suffrage indirect dans notre pays. Les Congolais l’empêcheront comme ils l’ont fait pour le 3e mandat.

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