8 mars : L’heure est aux luttes de leadership pour les africaines

25ème anniversaire après la conférence mondiale à Pékin sur la promotion et l’égalité des femmes, le monde commémore cette date historique. Chaque année les entités étatiques et organisationnelles portent la voix aux luttes féministes. Mais pour ces femmes d’Afrique, que représente-t-elle cette date du 8 mars ?

Christelle Bwaka, commerçante (Congo-Brazzaville)

« Une journée de faire un bon usage »
L’on se souvient de toutes ces femmes qui se sont battues pour qu’aujourd’hui le débat soit à la portée de tous. Cette nostalgie, on doit s’en préserver et s’en approprier comme élément motivateur chaque jour de notre survie sur la terre. Nos revendications doivent être un moyen de faire un bon usage et non d’en abuser.

Ornella Tchiendo, ingénieure sanitaire (Gabon)

« C’est le moment de prise de conscience collective »
Rien n’est à l’heure de festoyer, notre lutte est au quotidien et intense. Cette date nous permet de faire un point sur les rôles de chacune et de chacun face aux inégalités et de défis à relever au sein nos sociétés. C’est un moment de prise de conscience.

Gloria Djuma, journaliste (RDC)

« L’heure aux initiatives »
Cette journée ne se résume pas seulement au port de pagne ni à festoyer dans des bars moins encore de se livrer dans l’ivresse. C’est plutôt une occasion de mettre en avant les initiatives innovantes, créatrices et constructives de la participation des femmes à la vie sociale et économique de notre société contemporaine.

Victoria Ndaka