A quelques jours du lancement de la campagne de vaccination contre la pandémie du Covid-19 en RDC, le vaccin choisi, AstraZeneca, présente des déficits qui nécessitent observation avant sa consommation.
Cette alerte est à prendre au sérieux, après suspension par “précaution et jusqu’à nouvel ordre l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre la Covid-19″, au Danemark apprend-on des autorités sanitaires de ce pays citées par l’Agence France Presse (AFP).
La raison de cette suspension, poursuit la même source, est due aux craintes liées à la formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées.
Notons que la vaccination en RDC sera lancée le 15 mars prochain, environ 20% de la population est attendue et, elle n’est pas obligatoire. Rien n’est dit jusqu’ici sur la responsabilité en cas d’effets néfastes du vaccin sur les personnes vaccinées. Qui prendra en charge les conséquences indésirables du vaccin, le fabriquant ou le gouvernement ? Personne ne tousse ni n’éternue à ce sujet. Il est donc temps que le Ministère de la Santé publique rassure la population. Car la RDCongo avec sa démographie galopante a encore besoin de voir en bonne santé, le peu de médecins et autres professionnels de Santé actifs, qu’on invite en premier aux vaccins.
JNK
