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ACAJ dénonce les avantages illégaux accordés aux mandataires non actifs dans les établissements publics

L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice, ACAJ en sigle, a salué à travers un communiqué de presse envoyé au média en ligne le mandat.cd,la position prise par l’Inspecteur Général des Finances, Chef de Service, suivant sa lettre no 545/PR/IGF/IG-CS/JAK/BCO/2021 du 13 mai 2021, au sujet des avantages illégaux accordés aux mandataires non actifs dans les entreprises et établissements publics.

A en croire, l’Inspecteur Général des Finances, Chef de Service, a révélé la violation flagrante des articles 10 et 11 du Décret n° 13/055 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les entreprises du portefeuille en ce qu’il soit alloué aux mandataires non actifs, Président du Conseil d’administration, administrateur, censeurs et commissaire aux comptes,des avantages non prévus par la loi dont des émoluments mensuels, véhicules de fonction ou à crédit, frais médicaux, primes de bilan, de budget et autres.

Pour ce fait,l’ACAJ rappelle que, dans sa lettre ouverte du 25 février 2020, adressée au Président de la République au sujet des critères de compétence et moralité à appliquer aux nominations des mandataires de l’État, elle s’était profondément inquiétée du fait que les entreprises et établissements soient transformés en machine à sous au profit de leurs mandataires et partis politiques au préjudice de l’État-propriétaire et ou unique actionnaire.

Et pour finir à ce pillage, l’ACAJ recommande au Gouvernement de faire annuler toutes les décisions des Assemblées générales qui octroient des avantages illégaux aux mandataires non actifs, d’une part ; et à ne pas soumettre les nominations de futurs mandataires aux diktats des partis ou regroupements politiques, d’autre part.

« La tentation qu’un groupe des partis politiques s’arroge le droit de conclure des arrangements particuliers et égoïstes pour se partager le patrimoine de l’État, à l’instar d’un butin de guerre, est non seulement indécente, mais également un déni de l’État de droit tant rêvé par le peuple congolais », a déclaré Me Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ .

Israël senga

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