«Contre le géocentrisme culturel et politique occidental»,tel est l’intitulé de l’ouvrage que le professeur Adelbert Frédéric Kinkani vient d’ajouter dans le berceau de la science.
Un ouvrage de haute facture scientifique à travers lequel l’auteur démontre combien les grandes civilisations sont les filles de grandes crises et il suffit d’opter pour une conception asymptotique de l’histoire pour s’en rendre compte. Ce docteur en Philosophie de l’Université Catholique du Congo (UCC) a aussi attesté que les grandes civilisations de ce monde sont une œuvre de synthèse des cultures compatibles.
Dans le même ouvrage, Frédéric Adelbert Kinkani a fait un procès à l’Afrique qui se caractérise parfois par une culture pratique mais toujours provisoire, par une psychologie de déviation devant les obstacles de la vie, et ne sait pas (re)naître de ses crises. Il s’est en outre attaqué à la prolifération du moi, propre à ce qu’on appelle pudiquement «vieilles civilisations». Cette prolifération, à l’en croire, est une entreprise pluriséculaire et altéricide.
Déconstruisant les idéologies de supériorité dans tous les sens, Adelbert Kinkani considèré qu’aucune culture ou tradition n’est tout pour tout donner, et aucune autre n’est rien du tout pour n’avoir rien à donner. C’est cela, pour lui, la norme du centre.
Né à Kimbau dans la Province du Kwango en République Démocratique du Congo, Frédéric Adelbert Kinkani Mvuzi Kamosi est Docteur en Philosophie de l’UCC depuis 2011. Et ce, grâce à ses recherches doctorales à l’Université Bordeaux Montaigne. Professeur des Universités avec charge d’enseignement à l’UCC, à l’Université Loyola du Congo, à l’Université du Kwango, à l’Institut national du Bâtiment et des Travaux publics, à l’Institut supérieur pédagogique de Kenge et au Grand séminaire Saint Kaggwa de Kinshasa, il est spécialiste de philosophie politique, de philosophie sociale, de philosophie morale, de philosophie du droit et de philosophie interculturelle.
Agrégé de l’enseignement secondaire du degré supérieur depuis 2006, il a un certificat en Assurance-Qualité externe (DAAD-Allemagne), et a été de 2014 à 2016, expert de la RDC pour l’Enseignement supérieur et universitaire auprès de l’UNESCO. Ancien boursier de l’Institut de Missiologie Missio-MWI/Aachen, il est membre de l’UR SPH de l’Université Bordeaux Montaigne.
L’Inoxydable Nesta
