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Ils ont dit

Tribalisme : ils en veulent encore et encore.

 

Retour de la manivelle en 2023 qui approche

Franchement a-t-il franchi le pas ? Oui, depuis longtemps. Il, c’est le Président Tshisekedi. Maintenant, je crois qu’on peut l’affirmer, puisque les preuves ne cessent de s’ammonceler.

Cette semaine, la liste récapitulative des noms emblématiques des nouveaux Baluba dans les institutions a été rendue publique. Les réseaux sociaux l’ont culbutée sans modération.

Mais d’autres baluba attendent et lui font sans doute pression à lui, Monsieur le Président, par ses influenceurs interposés.
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Maintenant que le mal est suffisamment fait là-haut, aux étages les plus bas, les Baluba tiennent mordicus à prendre aussi leur portion, car ” c’est notre tour”, expliquent-ils. Même les parkings, les marchés, n’importe quel autre ligablo, etc. Sérieusement.
Jadis, de Joseph Kasa Vubu à Joseph Kabila, le pays a été géré avec modération côté ethnicisme, avec une dose d’exclusion qui ne fait guère mal ni ne frustre, tellement le tribalisme n’a jamais été ostentatoire ou visible à l’œil nu.

Il est bien loin le temps où Félix Tshisekedi affirmait : “Je ne suis pas le Président des … Mais bien de tous les Congolais”.

Ceux-ci sont en train de payer très lourd la facture de leur foi dans cette institution. Ou de leur naïveté.

Pendant la session de mars, une grosse pointure du sénat s’est mis en contre-bas. On se disait bien qu’il allait être appelé à de meilleures fonctions… au gouvernement. Puis, plus rien. Chut ! Le mukulumpa est pressenti Directeur général à la Gécamines pour prendre la succession du Premier ministre Sama Lukonde. Qu’ils veuillent avaler la couleuvre ou non, les Katangais verront le piège se refermer sur eux.

En gros, nos frères — expression utilisée par les Congolais pour ne pas frustrer — du Kasai se sont piégés pour leur avenir. L’horizon des événements s’approche. En 2023, il régnera l’ambiance du “tout sauf lui”. On n’aura pas même à se passer le mot. Tellement le tableau est clairement lisible.

Martin Fayulu, leader de l’opposition sera sans doute le premier à remonter tout ceci à la surface. Avant que tous les autres ne viennent remuer le couteau dans la plaie béante.

Certes, on prend soin de les éliminer par la justice, les candidats potentiels. Et même Moïse Katumbi par une loi non républicaine, appelée “de père et de mère”. Mais, il ne manquera pas un outsider à larges épaules pour créer la surprise à la manière de Fayulu que nul n’a vu venir en 2018.

À la veille de la proclamation des dernières résultats des élections, Léon Kengo a ses mots en forme de sarcasme à l’endroit de Joseph Kabila : “On ne leur [Baluba] donne pas le pouvoir”. Qu’elle soit vraie ou supposée, cette histoire est désormais le lot quotidien de nos soucis. En attendant, bien sûr, le retour de la manivelle dans seulement deux ans. Tout le monde aura retenu pour toujours la leçon supposée de Kengo wa Dondo.

 

Lemandat

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