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SOCIETE

Kinshasa : manque d’assainissement des rivières, un gros risque de « la pollution »

A Kinshasa, face aux nombreux rapports alarmants sur «la transformation des rivières en décharge publique» qui constitue un danger permanent. Mais les autorités ne réagissent pas pour ce qui est de «l’assainissement durable».

La majorité de la population kinoise ne cesse toujours pas à jeter les ordures ménagères dans les cours d’eau, voire dans les avenues sous la pluie croyant que l’eau de ruissellement les emporterait.

Dans la rivière Nsanga, jeté sur le tronçon compris entre le marché de la Liberté et la maison communale de Masina, dans le district de la Tshangu rien ne signale qu’il y a une rivière si ce n’est que le pont Nsanga.

Selon les informations recueillies auprès de la population trouvée sur place, il y a un système appelé «Nyeterie», c’est par là que toutes les fausses sceptique se dirigent. “ C’est plus de 40 ans que les rivières se sont transformées en Nyeterie ou lieu de déversement de fausses sceptique ”, signale papa Jean-Pierre, quadragénaire.

Toutes ces pratiques se passent sous la barbe des autorités compétentes, qui ne fournissent aucun effort pour trouver des pistes de solution en vue d’assainir l’environnement. Pas de politique de curage ou d’assainissement des rivières de la capitale. Le projet Kin Bopeto lancé par le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila ne concerne que certaines communes ciblées.

Par conséquent, la population de Kinshasa fait face à des inondations par manque de canalisation et d’entretien de réseau existant des caniveaux et de grands collecteurs, voire de curage des rivières. Sur ce, plusieurs dégâts matériels et humains sont souvent enregistrés chaque fois qu’une pluie diluvienne tombe sur la ville.

Les autorités compétentes sont appelées à renforcer des stratégies de campagne de sensibilisation «SOS rivière » en vue de sauvegarder et protéger nos rivières contre la pollution. Et du côté de la population, elle doit cesser cette pratique de tout jeter ça et là au risque de transformer les rivières en décharges.

Nicolas Kayembe

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