Le poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale est désormais vacant après que les députés nationaux aient pris acte, hier lundi 11 avril, de la démission de Jean Marc Kabund. Aussitôt la vacance du siège constatée, aussitôt la conquête pour le pourvoir déclenchée. Des ambitions, au sein de l’Union sacrée de la nation s’expriment.
L’Alliance pour la réforme de la République (A2R) est l’une des premières formations politiques, membre de l’USN à la Chambre basse, à avoir proposé un nom pour prendre la succession de Jean-Marc Kabund. Il s’agit de sa présidente, Henriette Wamu.
Son nom a été transmis, hier lundi 11 avril 2022, au Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, étant donné que les grandes manœuvres autour du remplacement de Kabund vont sans doute avoir lieu au sein de la haute hiérarchie du parti présidentiel, à qui il le quota de 1ère vice-présidence de l’Assemblée nationale est réservé.
«Nous sommes venus voir le SG de l’UDPS, Augustin Kabuya, pour porter à sa connaissance de manière officielle qu’Henriette Wamu, députée de Kinshasa, est candidate au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale. Augustin Kabuya a pris acte et nous a promis que la question sera transmise aux instances supérieures du parti», a renseigné Barthélémy Botswayi, premier vice-président du regroupement A2R.
Et de poursuivre: «Nous sommes tous membres de l’Union sacrée, nous allons mobiliser tous les députés pour une cause qui est noble et qui est légitime. Elle est élue de Kinshasa et du parti UDPS et nous pensons que Kinshasa a droit d’être représentée».
Il faut noter que le regroupement A2R, dont la présidente est la députée Henriette Wamu, avait soutenu le ticket de l’Union sacrée de la Nation, plateforme chère à Félix Tshisekedi, pour l’élection de l’actuel bureau de l’Assemblée nationale après la déchéance du directoire Mabunda.
Nicolas Kayembe
