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POLITIQUE

RDC : Nsingi Pululu prévient un danger sur l’affaire de la délocalisation des réfugiés européens au Rwanda

Lors de la séance plénière à l’Assemblée nationale ce lundi 18 avril, le Député national Nsingi Pululu a interpellé le Président Mboso et ses collègues députés de ne pas prendre à la légèreté la question d’une probable délocalisation des réfugiés européens vers le Rwanda.

Ayant appris à travers les médias internationaux et locaux, ainsi que les réseaux sociaux sur la délocalisation des réfugiés européens indignes vers un pays proche frontalier de la RDC, l’honorable Nsingi Pululu estime que « les groupes armés seront renforcés par ces éléments », c’est pourquoi, anticipe-t-il, je demande, Président que vous tous chefs des corps et des institutions chacun dans ce qui les concerne « de prendre cette question au sérieux » ça c’est notre pays que nous allons léguer à la génération future.

Craignant voir la population congolaise commencer à subir la force étrangère, l’élu de la Funa demande au Président de la chambre basse de faire parler son expérience et de léguer le meilleur de lui à la génération future. « Cette question n’est pas à prendre à la légère même les Nations Unies ont même réagi en disant qu’elles n’étaient pas d’accord », a martelé Nsingi Pululu, avant d’ajouter : « Il revient à notre responsabilité, c’est notre pays, c’est notre terre. Cette histoire de brassage à tout moment pour infiltrer la République. Vous savez que les groupes armés à chaque fois qu’ils attaquent à un certain moment il y aura d’accords de paix et finalement brassage », a rappelé Nsingi Pilulu en indiquant que « c’est par brassage que nous connaissons l’infiltration ».

L’élu national a plusieurs fois insisté que cette question est à prendre au sérieux. « Président, président, président n’est pas à laisser, n’est pas même à oublier. Un collègue adresse une question au Ministre des affaires étrangères sur cette question », a prévenu Nsingi.

A l’en croire la République démocratique du Congo court des gros risques au regard du contenu de l’accord entre le Rwanda et la Grande-Bretagne. « Président, Il y a péril en la demeure. J’étais au mois de janvier en Europe. Je sais de quoi je parle. J’ai sillonné les quatre pays. J’étais à Bruxelles, à Paris, à Londres, à Genève et en Allemagne », a averti l’élu de la Funa.

Et de renchérit : « Les mots ont leurs contenus. Ils ont bien souligné les réfugiés qu’ils traiteront illégal ».

Nsigni Pululu s’interroge combien à plus forte raison que un pays refuse de prendre leurs frères qui sont dans d’autres pays de rentrer chez eux parce qu’il n’a pas assez d’espace mais accepte de recruter des réfugiés ?

Nicolas Kayembe

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