Six jours après la décision des pétroliers, membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) de reprendre la distribution du carburant à Lubumbashi dans le Haut-katanga, le prix de transport en commun reste fixé à 1000 FC dans presque toutes les lignes de transport.
A en croire une source, les lignes de transport de Hewa-Bora-Ville, Ruashi-ville, Katuba-ville, Kilobelobe-ville ou encore Ville-Kassapa, Ville-Marché Moïse, Kalebuka-Ville ont maintenu le prix de transport en commun à 1000 FC. “ La plupart des stations-service ouvertes ne travaillent qu’avec un service minimum, d’autres ont décidé de ne vendre qu’aux revendeurs qui, à leur tour, augmentent le prix du carburant jusqu’à 3000 FC voire 3500 FC actuellement ”, a expliqué un chauffeur taxi.
Sur certains trajets, il y a instabilité de la fixation du prix. C’est par exemple, les courses avec les Petita qui changent le prix selon les heures. A hewa Bora, dans la matinée, les chauffeurs des Petita mettent à 1000 FC mais dans l’après-midi, certains rabaissent le prix à 500 FC comme le trajet kassapa-ville qui prend aussi à 500 FC pendant tout l’après-midi, dénonce la même source. Dans d’autres quartiers comme Joli site et kassangiri, le prix peut aller jusqu’à 1500 FC voire 2000 FC dans la soirée, selon les passagers.
Signalons qu’à Lubumbashi, la persistance de la hausse de prix de transport en commun continue à se généraliser près de 20 jours depuis le début de la rareté et de la rupture en stock des produits pétroliers. Ce qui a amené à la fermeture des stations-service.
Nicolas Kayembe
