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POLITIQUE

Cour constitutionnelle : Kaluba à la porte, l’ordre de Tshisekedi suivi à la lettre

Les juges constitutionnels, Dieudonné Kaluba et Prince Funga sont écartés de la haute Cour à l’issue d’un tirage au sort ce mardi 10 mai sur fonds de tensions.

Par conséquent, Dieudonné Kaluba Dibwa n’est plus président de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le professeur de droit n’est plus en odeur de sainteté avec le président Félix Tshisekedi qui l’avait propulsé en 2021.

“(…)Il s’agit d’une mascarade, une irrégularité, une fraude suicidaire à l’état de droit(…)”, dénonce membres cabinet Kaluba.

D’autres sources ont répliqué en disant que a fondation était déjà mauvaise avec la nomination de Kaluba à la hauteur Cour. Donc, la suite était déjà prévisible.

“(…)Même sa nomination était illégale. Le président avait son quota pour la Cour constitutionnelle, mais on sait tout ce qui se passait. Nous continuons à dire rien de bon ne peut tenir lorsqu’une fondation est mauvaise. Mr Kaluba devait s’y attendre”, ont-ils expliqué.

La Cour constitutionnelle a procédé au renouvellement de trois de ses neufs juges. Selon un document signé par son greffier en chef, l’audience de a été convoquée suite à des instructions données par Félix Tshisekedi, via une lettre de son directeur de cabinet, Guylain Nyembo, datée du 6 mai 2022.

Selon plusieurs sources au sein de la plus haute juridiction, et de l’entourage du chef de l’État, c’est ce dernier qui a demandé le remplacement de Dieudonné Kaluba. “Si le président en est venu à prendre une telle décision, c’est que la confiance a été rompue”, a commenté un analyste politique.

D’aucuns affirment que pouvoir a voulu remplacer Dieudonné Kaluba à la Cour constitutionnelle, parce qu’il n’a pas réussi à assoupir leur soif en condamnant l’ex Premier ministre Matata Ponyo.

Lemandat.cd

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