Beaucoup qualifient les propos du Chef de l’État Félix Tshisekedi, tenus en Côte d’Ivoire devant la diaspora congolaise de “plaintifs”.
L’opposant farouche au régime Tshisekediste, Martin Fayulu estime que le Président de la République devrait arrêter de rejeter la faute aux autres et commencer à rendre des comptes. En lieu et place de vilipender les forces de sécurité, il “faut engager des réformes”, a-t-il suggéré.
« Pitoyable de vilipender en public nos forces armées et notre police de cette manière. M. Tshisekedi devrait cesser de rejeter la faute aux autres et commencer à rendre des comptes. Le problème réside dans la trahison, le manque de ressources et la formation. Il faut des réformes », a-t-il déclaré.
De son côté, le Président du parti Nouvel Élan, Adolphe Muzito a réitéré sa reconnaissance “aux enseignants, militaires et policiers congolais qui, malgré” la dégradation de leurs conditions sociales, “ne cessent de fournir efforts dans leurs tâches respectives”. « Vous êtes exceptionnels et vous méritez un respect exclusif », a indiqué l’un des leaders de la coalition Lamuka.
Il y a lieu de rappeler que au cours de son échange avec en marge du sommet des Chefs d’État sur la COP 15 à Abidjan, le Président de la République Félix Tshisekedi avait dénoncé “l’implication” de l’armée et la police dans l’insécurité qui sévit dans l’Est de la RDC. Ainsi, a-t-il annoncé des réformes au sein de l’armée et la police afin mettre fin immédiatement à cette spirale de tueries.
Nicolas Kayembe
