La Commission aménagement du territoire, infrastructures, nouvelles technologies de l’information et de la communication (ATI-NTIC) devra examiner profondément, endéans 10 jours, soit du 20 au 30 mai 2022, la proposition de Loi modifiant et complétant la Loi n°10/14 du 31 décembre 2010 relative à l’aviation civile.
Cette proposition de Loi, initiée par le député André-Claudel Lubaya, a été déclarée recevable ce jeudi 19 mai par la plénière, après les réponses fournies par l’élu de Kananga.
Claudel Lubaya a, lors de son intervention, expliqué que le texte proposé vise à sortir la RDC des listes de bannissement, communément appelées «listes noires», qui font que les compagnies aériennes et le pays tout entier soient exclus du droit de survol et d’atterrissage sur plusieurs aéroports à l’étranger.
Cette Loi offre l’avantage d’aider Congo Airways d’atterrir à Bruxelles, à Paris comme à Washington. Elle a l’avantage, selon son auteur, de permettre à un pilote Congolais, qui a reçu la licence de pilote au Congo, de se poser à Bruxelles, à Paris comme à Washington.
«Nos pilotes comme nos avions sont locaux. Ils n’opèrent qu’ici. Les licences de nos pilotes ne sont pas reconnues à l’étranger. Les plaques d’identification de nos avions ne sont pas reconnues à l’étranger, notre espace aérien n’est pas survolé. Ça veut dire quoi, l’avion qui quitte Paris et qui va en Afrique du Sud, lorsqu’il arrive au-dessus de l’espace aérien congolais, il ne passe pas, il contourne vers Kigali et il continue vers l’Angola, simplement parce que le Congo ne dispose pas d’équipements suffisants de prise en charge au sol pour aider les pilotes à naviguer et traverser notre territoire. C’est tout ça qu’il faut maintenant mettre dans une Loi pour aider l’État congolais d’abord à redorer son image en devenant à la fois fréquentable, mais en même temps être en mesure de fréquenter les aéroports et les différentes pistes à travers le monde», a détaillé Claudel Lubaya.
Nicolas Kayembe
