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POLITIQUE

Affaire Monusco : « il faudra pas que les ennemis de la RDC profitent de la situation pour condamner notre pays » (F. Tshisekedi)

Après les manifestations organisées dans l’Est de la RDC pour exiger le retrait de la Monusco accusée d’être inefficace dans la protection des civils face à l’activisme des groupes armés, le Président de la République Félix a indiqué que cette situation ne devra pas permettre aux ennemis de la RDC de vouloir savonner la planche au pays.

Le chef de l’État dit avoir compris le ras-le-bol des jeunes vis-à-vis de la guerre d’agression dont est victime nos compatriotes de l’Est. Mais pour lui, il. Le droit de manifester étant reconnu par nos lois et textes réglementaires, cela devrait se faire sans violence ni casses.

Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine a, dans une déclaration, fait savoir qu’il suit avec préoccupation la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, avec vigueur les incitations à la haine et les attaques contre la Monusco qui ont coûté la vie à trois Casques bleus.

Le représentant spécial adjoint de l’ONU en RDC Khassim Diagne a, de son côté, laissé entendre que beaucoup de gens comprennent mal les Nations Unies, le Conseil de sécurité et la Monusco.

A l’en croire, cette situation conduit à des « attentes excessives, à la suspension et à l’oubli des réalisations ». Et précise-t-il, « 2022 n’est pas comme 1999 et la Monusco s’est déjà retirée de 8 provinces ».

Il faut noter que le plan de transition propose donc un calendrier indicatif envisageant la réalisation, d’ici 2024, de jalons qui constituent des conditions minimales nécessaires pour effectuer le retrait progressif et responsable de la Monusco tout en identifiant les facteurs de risque qui pourraient raviver les conflits violents ou compromettre la sécurité et la stabilité.

NK

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