Selon le sondage réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et son partenaire de recherche Ebuteli, en avril et mai 2022, le président Félix Tshisekedi a de nouveau devancé son challenger Martin Fayulu de 13 points dans les intentions de vote.
A en croire les résultats publiés, mardi 10 août 2022, l’actuel chef de l’Etat qui veut rempiler en 2023, a recueilli 30,9% d’opinions favorables devant le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) 17,1% ; Moïse Katumbi 15,1% ; Vital Kamerhe 6,7% ; Joseph Kabila 5,3% ; Jean-Pierre Bemba 4,7% ; Augustin Matata 4,3% et Adolphe Muzito 2,3%.
S’agissant du portrait robot du candidat idéal, plus de 66 % des sondés, veulent que le prochain président de la RDC puisse avoir, avant tout, « un niveau d’études universitaires ainsi qu’un programme et une vision politique pour transformer le pays (60 %). Aussi, doit-il avoir une expérience politique (58 %), être patriote (49 %), faire montre d’un certain charisme (46 %) et ne pas être corrompu (34 %) », a indiqué la note technique du groupe d’étude sur le Congo et d’Ebuteli.
Cependant, les Congolais renvoient au second rang les critères de choix basés sur la proximité tribale, ethnique, voire religieuse. « Si cette considération se manifeste demain dans les urnes, ce serait un démenti flagrant à l’hypothèse selon laquelle les Congolais votent essentiellement en fonction des éléments clientélaires liés à la tribu et jamais sur base d’un projet de société présenté », précise-t-elle.
Et si la présidentielle a lieu dimanche, aucun candidat potentiel n’obtiendra la majorité absolue des voix. Les résultats de ce sondage laissent ainsi entrevoir l’importance du jeu des alliances en cours pour ce scrutin à un tour à venir, expliquent GEC et Ebuteli soulignant que réunis, les principaux candidats potentiels de l’opposition sont à 44 % d’intentions de vote. Un score quasi similaire à celui du président Tshisekedi et de ses possibles soutiens (42 %).
NK
