Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a réagi contrairement aux affirmations sur le vote électronique. Il a expliqué que lors de prochaines échéances électorales, prévues en 2023, il s’agira d’un vote semi-électronique à l’aide de la machine à voter.
« Le vote que nous aurons sera comme celui de 2018. Vous aurez le choix sur l’écran de la machine à voter. A la fin de la journée, la machine va donner ses résultats et le dépouillement manuel donnera également ses résultats et on va comparer », a rassuré le président de la centrale électorale.
Denis Kadima a réagi après que le parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, ait dénoncé le mauvais climat qui marque l’environnement électoral congolais, lequel, selon Olivier Kamitatu, est caractérisé par un manque permanent de consensus.
Le parti de Katumbi veut un front commun contre le vote électronique : « Pour éviter un nouveau chaos électoral, pour doter notre pays d’animateurs et d’institutions véritablement légitime, pour préserver la paix et là cohésion nationale, Ensemble pour la République, invite toutes les Congolaises et tous les Congolais, toute la société civile, toutes les formations politiques à rejeté comme un seul homme le vote électronique dont l’unique objectif est l’institutionnalisation de la fraude électorale dans ce pays », avait ajouté Olivier Kamitatu.
En réaction, Denis Mukwege a précisé que la vérification des résultats se fera à un niveau intermédiaire : « Ensuite, chaque bureau de vote va afficher les résultats. Au centre local de compilation des résultats, l’affichage se fera après avoir réalisé les totaux, la centralisation ».
Selon le président de la centrale électorale, tout sera fait dans le but de rendre davantage transparent le processus électoral : « Nous allons prendre les résultats de tous les pays et nous les rendre disponibles sur notre site web (…). Ça sera la transparence à tous les niveaux. Ainsi, si quelqu’un a un recours, il peut le faire sans problème ».
NK
