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POLITIQUE

Occupation de Bunagana : enfin, Kin-Kiey Mulumba se prononce

C’est depuis le 13 juin 2022 que, la cité de Bunagana est contrôlée par les rebelles du mouvement du 23 mars (M23) appuyés par les forces rwandaises de rwandaise. 80 jours après, des voix se lèvent pour condamner le « silence du gouvernement congolais et l’inaction de l’armée ».

Jusque-là, aucune action n’est menée pour reprendre le contrôle de cette cité stratégique, frontalière avec l’Ouganda, regrettent certains observateurs. Au regard de cette situation, le président national du Parti pour l’Action (PA), Kin-Kiey Mulumba s’interroge : « Aujourd’hui dimanche 21 août 2022, 80 jours environ depuis que Bunagana est sous contrôle des armées étrangères du M23. Que fait notre armée ? Que fait le pays, notre Congo ? Que faisons nous, Congolais ? ».

Dans le même sens, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani fulmine contre le « calme inquiétant en RDC alors que Bunagana et d’autres territoires à l’Est de la RDC restent occupés par les Rwandais ». L’auteur du plan Marshall pour la reconstruction du Congo se questionne, dans la foulée, sur les retombées de la visite du secrétaire d’Etat américain à Kinshasa et Kigali : « quelle est la suite de ses discussions quant au retrait des Rwandais du M23 de la RDC? ».

Ce lundi, le regroupement politique « Le Centre » a exigé l’expulsion de l’ambassadeur rwandais, Vincent Karega, suite au soutien de son pays aux rebelles du M23. La famille politique de l’ancien ministre de l’Industrie, Germain Kambinga a suggéré, par la même occasion, l’érection d’un mur entre la RDC et le Rwanda.

Deux mois après l’occupation de Bunagana, selon les notabilités locales, la rébellion a déjà installé une administration parallèle dans la cité, où elle a nommé ses dirigeants et fait payer des taxes mensuelles à quelques habitants qui y sont restés.

Ces animateurs ont réitéré leur appel au gouvernement de déployer tous les efforts pour chasser ces rebelles de cette région, afin de permettre à des milliers des déplacés, qui sont en détresse, de retourner dans leurs milieux.

NK

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