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POLITIQUE

ONU : Félix Tshisekedi accuse le Rwanda des crimes de guerre

Félix Tshisekedi s’est assumé mardi dans son discours à la 77 ème Assemblée générale des Nations unies à New York en affirmant que le Rwanda a commis un crime de guerre dans l’Est du Congo-Kinshasa.

D’un ton ferme, il a confirmé de nouveau que les dirigeants rwandais opèrent sous couvert du mouvement terroriste M23 et lui apportent un soutien massif tant en matériel de guerre qu’en homme de troupes. “Comme pour défier la communauté internationale, le M23 avec le soutien de l’armée rwandaise a même abattu un hélicoptère de la Monusco et tué huit (8) casques bleus commettant ainsi un crime de guerre. Je dénonce en ce lieu emblématique de la vie internationale avec la dernière énergie cette énième agression dont mon pays est victime de la part de son voisin le Rwanda sous couvert d’un groupe terroriste dénommé : le M23”, a-t-il déclaré.

D’après le président RD congolais, l’implication du Rwanda et sa responsabilité dans la tragédie que vive la RDC dans des zones occupées par l’armée rwandaise et ses
alliés du M23 ne sont plus discutables
dès lors que plusieurs rapports documentés et objectifs, à la limite du scientifique ont établis sa responsabilité.

“Au demeurant, pour éclairer la communauté des nations et mettre fin aux
sempiternelles dénégations des autorités rwandaises à ce sujet, le Gouvernement
congolais réitère sa demande au Président du Conseil de Sécurité de distribuer
officiellement aux membres du Conseil le dernier rapport des experts de l’ONU
sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC et de le faire examiner avec diligence
par lui afin d’en tirer toutes les conséquences qui s’imposent sur le plan du droit de la paix et de la sécurité internationale. Il y va de l’image et de la crédibilité de notre Organisation”, a-t-il proposé.

Le président en exercice de la SADC estime que si le Conseil de sécurité s’y prend autrement, ça serait encourager le Rwanda à poursuivre ses crimes contre l’humanité en RDC et, d’autre part, nourrir la suspicion légitime des Congolais sur l’impartialité de l’ONU. Plus loin, a-t-il conclu, la suspicion sur la complicité de certains de ses membres dans ces crimes serait toujours d’actualité.

Rédaction

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