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POLITIQUE

Résolutions de Luanda : les assurances de Muyaya et Lutundula

Au terme de l’accord conclu mercredi 23 novembre au mini-sommet de Luanda, un cessez-le-feu immédiat est décrété dès ce vendredi 25 novembre à 18 heures dans l’Est de la RD Congo. Au cours d’un briefing jeudi 24 novembre dernier dans la soirée avec la presse, Christophe Lutundula et Patrick Muyaya, respectivement Vice-premier ministre des Affaires étrangères et ministre de la Communication et Médias, ont donné des assurances sur le contenu de cet accord.

En cas de refus de se désengager, indique le VPM Lutundula, les chefs d’État de l’EAC instruiront le contingent régional à faire usage de la force pour pousser les rebelles du M23 à se soumettre.

Selon Lutundula, à Luanda, les Chefs d’État et les participants ont proposé mercredi 23 novembre une feuille de route, à commencer par la cessation des hostilités sous 48 heures. Le groupe appelle à la fin de tout soutien aux rebelles du M23.

Dans le communiqué final de ce mini-sommet, un accent particulier a été mis sur l’aggravation de l’insécurité et les actions militaires persistantes du M23 ,  l’acquisition par le M23 d’armes et d’autres moyens de plus en plus sophistiqués pour mener des attaques, et la persistance des forces qualifiées de négatives et terroristes  dans l’est de la RD Congo. Le chef de la diplomatie congolaise a également fait part de différentes décisions qui ont été prises pour espérer trouver une solution à cette crise.

À l’instar de la principale résolution qui concerne l’arrêt des affrontements, et particulièrement les attaques du M23 contre les FARDC et la Monusco dès ce vendredi, 25 novembre, il a également décidé que les éléments du groupe rebelle se retirent des zones conquises pour regagner leurs positions initiales. La force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) poursuivra son déploiement. Aux rebelles du  M23, il est demandé de se désarmer et de se cantonner, d’ici le 30 novembre, sur le sol congolais sous le contrôle des FARDC et de la force régionale, en collaboration avec la Monusco.

Conformément au chronogramme arrêté,  le 2 décembre prochain, c’est la date prévue du retour  des populations déplacées avant que les consultations politiques entre le gouvernement congolais et les groupes armés, dans le cadre du processus de Nairobi, reprennent le 7 décembre 2022.
La reprise du dialogue bilatéral RD Congo/Rwanda est plutôt annoncé pour la fin du mois de décembre. Les chefs d’État devront de nouveau se retrouver, mais cette fois-ci à Bujumbura.

S’agissant de la force de l’Afrique de l’Est, les contingents kényans de la force régionale se déploieront à Goma d’abord, ensuite à Bunagana, Rutshuru et Kiwanja, actuellement occupés par le M23.

Les présidents Félix Tshisekedi et Évariste Ndayshimiye, Joao Lourenço et le facilitateur de la communauté est-africaine, Uhuru Kenyatta ont pris part à ce mini-sommet. Le Président rwandais, Paul Kagame s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères, Vincent Biruta. Convaincu que les décisions de Luanda seront mises en application, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya et le VPM Lutundula ont appelé la population congolaise à la vigilance.

J.B

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