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POLITIQUE

«Congolité» refait surface, Mboso promet de traduire la volonté de Tshiani aux élus

Noël Tshiani est à deux doigts de réussir. La proposition de sa loi sur le verrouillage de la présidentielle « Congolité » a été transmise vendredi au speaker de l’Assemblée nationale.

Très décriée dans l’opinion publique, la proposition de l’homme politique Noël Tshiani de réserver la présidence de la République aux candidats « nés de père et de mère congolais » fait grincer des dents dans la formation de Moïse Katumbi.

Christophe Mboso, président de la chambre basse du parlement, dit avoir reçu cette copie pour la deuxième fois, promettant de traduire fidèlement l’expression de sa volonté aux députés.

“ Je viens de recevoir la proposition Tshiani pour la deuxième fois. Je traduirai fidèlement l’expression de sa volonté aux honorables députés ”, a dit Christophe Mboso à la presse.

De l’autre côté, l’Observatoire américain pour des élections libres et transparentes a déposé le même vendredi une plainte contre le concepteur de ladite loi devant la justice américaine.

Il est reproché au candidat malheureux à la dernière élection présidentielle d’avoir initié une proposition de loi qui s’oppose au fondement de la démocratie.

En réaction, Tshiani juge ridicule cette plainte de l’observatoire américain pour des élections libres et transparentes. Il rappelle qu’Henri Kissinger n’était pas éligible pour les mêmes raisons qui justifient la loi Tshiani.

Depuis plusieurs années, des interrogations subsistent sur une possible nationalité italienne que l’ex-gouverneur du Katanga (sud-est de la RDC) aurait obtenue à San Vito dei Normanni, une localité située dans la région des Pouilles (sud de l’Italie). Cette double nationalité serait pourtant proscrite au regard du droit congolais, qui consacre le principe d’une nationalité une et exclusive.

Cette loi est une particularité sur le continent africain partagée seulement par le Cameroun, la Guinée équatoriale et le Malawi. Conscient du caractères inflammable de ce débat dans l’opinion publique, le chef de l’Etat avance toute fois à pas de loup sur le sujet.

Nicolas Kayembe

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