Le représentant de la RDC, Georges Nzongola a réfuté les allégations de l’administration Kagame en dénonçant ce qu’il a qualifié de « mensonges ».
Mercredi, lors de la réunion du Conseil de sécurité sur la situation dans la région des Grands Lacs, le représentant permanent du Rwanda auprès des Nations unies, Gatete a dénoncé le soutien et le bouclier politique que le gouvernement de la RDC accorde aux FDLR, tout en violant activement les sanctions de l’ONU.
Répondant à ces accusations, Georges Nzongola a cité cinq opérations d’envergure, menées de manière unilatérale ou conjointe par les Forces armées congolaises (FARDC) et les Forces de défense rwandaises (RDF) contre les FDLR entre janvier 2009 et février 2022. Ces opérations démontrent, selon lui, l’engagement de la RDC à lutter contre les groupes armés dans la région des Grands Lacs.
Pour lui, le « résidu FDLR », dont le leadership a été largement éliminé par les opérations militaires menées par l’armée congolaise, ne constitue plus une menace militaire pour le Rwanda. A l’en croire, ce groupe est plutôt devenu une source d’insécurité socio-économique en RDC, au profit du Rwanda.
Selon Nzongola, le Rwanda est le principal bénéficiaire du “résidu FDLR”, car cela lui sert de prétexte pour agresser la RDC et piller sans retenue ses ressources naturelles. Le diplomate congolais a souligné la nécessité d’une coopération accrue entre les pays de la région pour lutter contre les groupes armés et mettre fin aux conflits.
Cette collaboration devrait impliquer une approche globale pour traiter les causes profondes des conflits et encourager un développement économique durable dans la région.
Nicolas Kayembe
