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OGEFREM : NDUZI ET OKENDE FONT JUSTICE AUX AGENTS LICENCIÉS ABUSIVEMENT

Vives émotions à l’Office de Gestion du Fret Multimodal(OGEFREM) où plusieurs agents licenciés abusivement et sur fonds de règlement des comptes ont été réhabilités dans leur droit. Le verdict est tombé à la 48ème réunion du conseil des ministres sur une instruction formelle du Chef de l’État Félix Tshisekedi après avoir analysé de près les faits et actes conduit ces agents dans la rue en violations des dispositions réglementaires. 

Et consécutivement à cette décision prise en conseil des ministres, Madame Claudine NDUZI, Ministre du Travail, Emploi et Prévoyance sociale, par sa En effet, par sa lettre n°CAB.MIN/ETPS/CNM/SKO/RK/671/08/2021 du 30 août 2021, Mme Claudine Ndusi vient de mettre fin au calvaire de ces pères de famille plusieurs fois humiliés par l’ancien DG de l’OGEFREM, Patient Sayiba Tambue dont les relents tribaux ne laisseront que de mauvais souvenirs dans cette entreprise publique.

Un faux procès contre le gouvernement* 

Contrairement aux accusations d’immixion dans des dossiers judiciaires, faites par une certaine presse manipulée et conditionnée par des espèces trébuchantes, Claudine NDUZI et son collègue Chérubin Okende des Transports et Voies de Communication, viennent de rendre justice à ces travailleurs qui n’ont rien fait pour mériter le licenciement. Les deux membres du gouvernement n’ont fait qu’exécuter une décision déjà prise par le Conseil d’administration de l’Ogefrem après avoir constaté les erreurs de fond et de forme dans la prise des décisions de l’ancien DG Patient Sayiba.

Il sied de rappeler à l’opinion que la décision de réhabilitation des agents et cadres licenciés sur fonds d’un règlement des comptes tribal, avait été entérinée par le Ministre de tutelle à l’époque José Malika mais le tout-puissant Sayiba a fait obstruction, grâce à ses racines dans le cercle de l’ancien président Joseph Kabila.

Il a fallu attendre l’arrivée de “Fatshi Béton”, l’actuel président de la République, pour voir la délivrance de ces travailleurs.

Saisi par un mémo de ces derniers, Félix Tshisekedi a pris 6 mois d’analyse et d’investigations pour fonder son intime conviction et approuvé cette réintégration.

Aujourd’hui, la ministre du Travail, Emploi et Prévoyance sociale vient de sonner le glas de la manipulation de la justice par l’homme qui n’a laissé que des cadavres dans les tiroirs de l’Ogefrem.

Malgré cet exploit du ministre sectoriel, une campagne d’intox est en marche contre elle et abondamment relayée par des lieutenants de Patient Sayiba engagés depuis des lustres à l’épuration ethnique au sein de l’Ogefrem.

Cependant, ces partisans ont oublié que les temps ont changé et qu’ils ne peuvent jamais interdire au Président de la République de pardonner ou d’amnitier quelqu’un.

En gros, il n’y a aucune tention à l’Ogefrem. Il y a eu plutôt une manœuvre des milices créées par le DG sortant, Sayiba Tambue,qui à son arrivée à la tête de cette entreprise a trouvé un effectif de 620 agents à l’Ogefrem. Après avoir engagé une chasse à l’homme contre les ressortissants de l’espace Grand Bandundu proches de son prédécesseur Anathole Kikwa et de ceux du Grand Équateur, Kongo central, Patient Sayiba a tout fait pour exhumer le clivage des blocs Est-ouest à l’Ogefrem qui compte à ce jour 1200 agents. Patient Sayiba a casé  la majorité de ces recrus à la direction générale Kinshasa pour lui servir de bouclier.

Le nouveau patron de l’Ogefrem a, sans doute, du pain sur la planche.

Le Mandat

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