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Après le divorce avec le FCC : MARS invite FATSHI  à dissoudre les partis politiques

  • Face à la crise persistante en RD Congo, le Président Félix Tshisekedi a décidé de signer l’acte de décès de la coalition FCC-CACH et de nommer un informateur afin d’identifier une nouvelle Majorité parlementaire. Il l’a annoncé ce dimanche 06 décembre 2020 dans une adresse à la nation d’une trentaine de minutes. Ce discours intervient au terme des consultations des forces politiques et sociales, qu’il a initiées en novembre dernier en vue de constituer ce qu’il qualifie d’Union Sacrée. Et comme il fallait s’y attendre, les options levées par Félix Tshisekedi ont été vivement accueillies à travers le pays sauf dans les milieux pro Kabila. Des observateurs conseillent au Chef de l’Etat d’aller plus loin pour stopper le Régime des partis politiques qui s’accaparent des institutions de l’Etat.

          En attendant la désignation de l’informateur, le parlement où le FCC tient une Majorité confortable se trouve en ballotage.  La loyauté des députés nationaux du FCC est à dure épreuve. Ils  doivent choisir entre adhérer à l’Union Sacrée et leur chômage qu’entrainerait la dissolution du Parlement par le Président de la République. 

Pour éviter au pays un gaspillage de ressources dans l’organisation de nouvelles législatives, le Mouvement des Acteurs de la Révolution Sociale (MARS), une Dynamique citoyenne qui salue « l’émancipation du Président Félix Tshisekedi », demande au président d’aller encore plus loin. Car, selon ce Mouvement citoyen, « l’inhumation de la coalition FCC-CACH nest qu’une des réponses mais pas une solution à la crise.  Ce qui reste à faire pour le Président de la République, c’est de dissoudre les regroupements et partis politiques afin de délivrer tous les Députés nationaux et provinciaux de leur esprit partisan et les mobiliser à travailler, non pour les autorités morales, mais plutôt pour le Peuple qui les a élus ».

Le Mouvement des Acteurs de la Révolution Sociale se dit indigné de « l’hyper-politisation  de la vie nationale même des secteurs comme l’administration, l’armée, la police, l’éducation, la santé et accuse les partis politiques de « prendre le pays en otage, de s’accaparer des institutions publiques et de détourner l’Etat de ses missions régaliennes ».

A la question de savoir si la dissolution des partis politiques ne serait pas une mesure assassine de la démocratie, « non !» rétorque le Président de MARS ASBL, car devant des querelles intempestives et une crise majeure, le Chef de l’Etat peut arrêter la recréation. “La prolifération des  « dugablots politiques » sans vision ni projet de société et surtout des partis satellites est un frein à l’émergence démocratique et de l’Etat de droit”, dénonce MARS. Avec près de 2000 partis, le Congo devient une République des partis politiques livrée à des querelles interminables de positionnement, de partage des postes et aux malversations de tout bord.

« La plupart de ces partis sont créés pour motif d’enrichissement personnel de leurs leaders et de flouer le peuple. Ils n’ont pas réussi à exécuter leurs propres programmes de gouvernement  ou leurs promesses de campagnes électorales…ils ont échoué.  Ils démolissent les fondements de l’Etat, dictent la norme et enracinent leurs antivaleurs dans les institutions de l’Etat. Il suffit de faire le tour des cabinets et des entreprises pour voir comment l’Etat est pris en otage. Les congolais qui ne sont pas dans un parti politique au pouvoir n’ont pas assez d’opportunité d’embauche ou de jouir des services de l’Etat. C’est inacceptable », a martelé le Président de MARS avant de conclure qu’il  est temps pour le Président Félix Tshisekedi d’arrêter cette foire et d’assinir l’espace politique à travers une révision pertinente de la Constitution, de la Loi électorale et de la Loi sur les partis politiques. Même s’il faut appeler à un référendum, le Président doit le faire.

A cet effet, MARS conseille au Chef de l’Etat de s’inspirer de l’exemple du Géneral de Gaule en France.

Ainsi, le Congo pourrait avoir  des institutions et des mandataires publics moins partisans au service de l’Etat et de l’intérêt général.

Il sied de rappeler que les consultations présidentielles ont drainé une montagne de memoranda à la table du Chef de l’Etat qui en a rappelé la teneur et les grandes recommandations.

Le Mandat

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