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POLITIQUE

Situation à l’Est de la RDC: Museveni préconise une collaboration entre les Etats membres de l’AEC

La résolution de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC « nécessite une approche collective », estime le président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni.

Contrairement aux Congolais qui sont convaincus que la réforme au sein des FARDC reste la solution la plus efficace, Museveni préconise une collaboration entre les Etats membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (AEC).

« Les problèmes affectant la région comme la crise au Congo nécessitent une approche collective de tous les membres régionaux de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Il faut insister pour travailler ensemble car ces gens ont beaucoup souffert », a-t-il proposé.

Lundi à Nairobi, les chefs d’État de l’EAC ont adopté le Concept d’opérations (CONOP), l’Accord sur le statut des forces (SOFA), les Règles d’engagement (ROE) et d’autres règlements juridiques et techniques pour faciliter l’opérationnalisation de la Force régionale et de ses différentes bras opérationnels.

Félix Tshisekedi, Paul Kagame, Yoweri Museveni, Uhuru Kenyatta, Evariste Ndayishimiye et Salva Kiir, ont donné des instructions pour que la Force régionale, en coopération avec les forces militaires et administratives de la RDC, cherche à stabiliser et à garantir la paix en RDC.

« La Force régionale sera constituée en tant que force de la Communauté de l’Afrique de l’Est en vertu du protocole de l’EAC sur la paix et la sécurité et de l’article 124 du traiité de l’EAC sur la paix et la sécurité régionales et de l’article 125 sur la coopération en matière de défense. La Force régionale a reçu son mandat opérationnel et a détaillé sa structure opérationnelle devant les chefs de l’État », souligne le communiqué final.

Le conclave de Nairobi a réitéré que la confiance, la cessation des hostilités, le cessez-le-feu inconditionnel, la participation aux processus politiques du pays, la priorisation et la participation au développement de la RDC, la citoyenneté, la présence d’éléments étrangers négatifs, le sort des combattants lors de la réintégration et le statut des réfugiés et des personnes déplacées internes en RDC sont parmi les questions essentielles qui nécessitent une résolution concertée, urgente et durable.

NK

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