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POLITIQUE

RDC : la Monusco compte partir d’elle-même après la création des conditions du retour de l’autorité de l’État

Les présidents de deux chambres du Parlement ont échangé ce samedi avec le Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.

Au menu de leurs échanges, la question sur l’évaluation des dégâts causés par les manifestations organisées dans les provinces de l’Est de la RDC pour exiger le départ de Mission onusienne jugée « inefficace ». En compagnie de la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Bintou Keita et de son adjoint, Khassim Diagne, Lacroix a réitéré à Christophe Mboso et à Bahati Lukwebo la détermination des Nations unies à ramener la paix et la stabilité dans la partie orientale du Congo.

L’adjoint de Guterres rapporte que « la Monusco souhaite créer des conditions du retour de l’autorité de l’Etat pour qu’elle puisse elle-même partir ». Il a souligné que c’est le sens du plan de transition qui a été discuté avec le gouvernement congolais. « Nous souhaitons que ce plan soit mis en œuvre avec des efforts nécessaires, de part et d’autre, dans les domaines civil et de la sécurité », a-t-il fait savoir.

Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU est favorable au déploiement de la force regionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Il a ainsi salué les initiatives menées par les présidents kenyan et angolais, qui contribuent à la résolution de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.

« Nous avons souligné l’importance des efforts diplomatiques qui sont conduits sous l’égide du Kenya et de l’Angola, parce que cette crise a une forte dimension régionale évidente. Il était absolument important que les décisions qui ont été prises dans le cadre de ces deux processus diplomatiques soient mises en œuvre rapidement ; que ce soit par la force régionale, que ce soit les efforts en matière de désarmement des groupes, que ce soit la mise en oeuvre d’un mécanisme de vérification de sécurité renforcée au niveau de l’Est du Congo », a-t-il soulevé.

Par ailleurs, Lacroix a estimé qu’il est important que les Nations unies et les autorités congolaises puissent communiquer de manière unie, en mettant un accent sur les efforts et les résultats positifs enregistrés, sans cacher les faiblesses, afin de rassurer la population.

NK

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