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POLITIQUE

Session parlementaire de septembre : Mboso prévient des sanctions aux opposants

Alors que l’ancien homme fort du régime Tshisekedi, Jean-Marc Kabund, est poursuivi par la justice pour « offense au chef de l’Etat, outrage au gouvernement et au Parlement », le président de l’Assemblée nationale invite les opposants à faire « bon usage de la liberté d’expression ».

Dans son discours d’ouverture de la session parlementaire de septembre, Christophe Mboso a indiqué qu’il faut « bannir la conception selon laquelle faire l’opposition donne droit à injurier, diffamer et outrager ». Il s’agit, prévient Mboso, des « comportements qui exposent aux sanctions prévues par la loi ».

« Certes, la Constitution et les lois de notre pays consacrent la liberté d’expression. Cependant, il y a lieu d’attirer l’attention sur le fait que l’usage abusif de cette liberté peut déboucher sur la commission de certaines infractions prévues et punies par la loi, notamment la diffamation, l’injure publique, la calomnie, l’outrage aux corps constitués, etc », a interpellé le speaker de la Chambre basse du Parlement.

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Ainsi, Mboso a-t-il rappelé que la liberté d’expression peut s’avérer être un couteau à double tranchant. « Surtout pendant les périodes préélectorale et électorale, la tentation est grande de confondre la liberté d’expression avec les infractions précitées par la loi », a-t-il souligné.

L’interpellation de Christophe Mboso tombe au moment où l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund est poursuivi pour ses propos tenus lors de son dernier point de presse, au cours duquel il avait affirmé que le président Félix Tshisekedi est un « incompétent » et un « danger au sommet de l’Etat.

Il est actuellement détenu à la prison centrale de Makala en dépit de la décision de la Cour de cassation l’assignant à résidence surveillée. Son parti, Alliance pour le changement n’a pas cessé de dénoncer « un déni de justice » et ne comprend pas pourquoi cette détention prolongée alors que la décision d’assignation à résidence avait été prise.

NK

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