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POLITIQUE

Monsieur le Président : “Dépolitisez le pays” ( Tribune)

D’aucun se demande par où ou par quoi doit commencer Tshisekedi dans son second mandat ?

La question est difficile pour les uns et facile pour les autres, surtout ceux qui suivent de près l’histoire du Congo. Autrement dit, ce sont ceux qui ont la réponse à la question de savoir comment sommes-nous arrivés là, qui peuvent bien répondre à cette question.
Depuis la fin de la dictature de Mobutu, outre les rébellions, la RDC est passée dans le jeu des alliances politiques pour sa paix.

Les groupes armés créés à dessein, se sont montrés voraces à tout détruire, à piller et à voler mais soutenus par la Communauté internationale qui ne condamne pas leurs agissements.

Il a été étonnant de voir les autochtones comme les Maï-maï qui ne défendaient que leurs terres, d’être traités de groupes négatifs. Négatif de quoi ? D’un plan orchestré pour la balkanisation du Congo. A cette époque, plusieurs politiciens se sont coalisés avec l’ennemi du Congo pour politiser le pays et faire dépendre tout à la politique.

Ainsi, un petit groupe de gens devrait décider sur tout. La seule possibilité qu’ils avaient à réaliser leur deal est de politiser les institutions. Car ce petit groupe n’étant pas partout, il avait besoin de tout centraliser.

Même l’administration, l’armée et la justice sont politisées. Tout est politisé dans le but de tout contrôler.
L’arrivée de L’UDPS, un parti de grande démocratie devrait libérer le pays de ce carcan.

C’est le sens de l’espoir suscité par le choix de Félix Tshisekedi. Or la libération du Congo passe inexorablement par la dépolitisation du pays.

Tout le monde a été choqué d’apprendre d’un officier déclaré que l’armée est un instrument de la politique. Or l’armée est l’élément de dissuasion et de défense du territoire.

Elle a une mission précise, celle de défendre la République face aux menaces et de réprimer tout acte d’insurrection et de défendre le territoire national.

Cette mission régalienne est étouffée par la politisation. L’armée sera fragilisée car sa décision de défense dépendra désormais de la position politique.

Confiant à cette mission, le Chef de l’Etat n’a pas digéré le fait que les officiers aient quitté le lieu de combat pour laisser le champs à l’ennemi.

Mais cela n’étonne pas car, à l’époque du RCD/Goma, Mr Mende, alors Ministre de la Communication, avait instruit les soldats de libérer les territoires conquis en repoussant les rebelles du Nkunda Batwarhe.

C’était le gouvernement congolais qui a laissé les rebelles prendre de territoires et aujourd’hui il veut les repousser sans fermer les frontières, sans quitter la Communauté Économique de l’Afrique de l’Est qui, si on voit bien fait de l’Est du pays un semblant d’état dans un Etat alors que la RDC est un pays de l’Afrique centrale.

La politisation des institutions est un moyen pour les petits partis politiques de sa faufiler dans la gestion. C’est dilapider les fonds publics pour se le partager à grande échelle. On a mis en place des institutions bugdétivores pour satisfaire des hommes politiques et c’est à ce moment qu’a commencé les arrangements des émoluments des députés.

Chacun decide combien il va toucher au risque de menacer votre pouvoir. Et les premières augmentations seront l’œuvre de Mr Kamerhe au perchoir. Il va récidiver à la présidence en amenant les Conseillers à de salaires vertigineux. On a fait de l’argent de la République, un gâteau à partager. C’est le résultat de la politisation.

La garantie du pouvoir passe par l’assemblage des partis qui dicte le choix au risque de changer de majorité au Parlement si vous refusez de les leur accorder. Alors où est l’intérêt du Congo ? Il n’existe pas.
La seule façon de mettre fin à ce moyen, c’est de Dépolitiser les institutions.

Comment  C’est de donner de quotas. Que les élections de députés se passent dans les grands ensembles avec des organisations sociales qui existent. On fixe un quota pour les médecins, les enseignants les travailleurs, les fonctionnaires, les femmes, les ONGD, le secteur public et privé, les universités, et les différentes corporations que regorgent le pays pour créer plus de représentativité… Et un quota pour les partis politiques.

Ainsi chaque parti qui peut gagner les élections, est obligé de négocier avec les organisations sociales qui doivent avoir plus de 60 % de membres au Parlement. Ainsi, les organisations sociales et l’administration seront au cœur de la gestion pour régulation économique et politique et l’influence politique sera réduite à sa plus simple expression. Du reste, il y a des assemblées provinciales avec la même logique et si chaque province peut résoudre ses problèmes, point n’est besoin d’avoir encore un grand nombre de députés nationaux. Ou alors, une de chambre doit disparaître du fait de l’existence des assemblées provinciales.

Cette révision exige un référendum pour un changement de paradigme et avenir du Congo.

Monsieur le Président, Dépolitisez le pays si vous voulez le sauver et réduisez le train de vie des institutions pour que le pays ne sort pas avec des dettes en compromettant ses recettes propres.

Le pays doit se construire par les revenus de ses fils et non les aides et les engagements des étrangers ou des entreprises. L’auto-développement est aussi une indépendance d’esprit.

On ne doit pas laisser un pays aussi riche dans les dettes avec des années de récupération de plusieurs années alors que l’argent du budget va dans les poches des individus ?

Monsieur le Président, comment vous sentez-vous quand un projet de 400 millions USD se réalise grâce à une firme internationale qui, parfois n’a rien apporté de vrai, et au même moment les congolais détournent de comptes de l’Etat la même somme de 400 millions ? Ou encore que le budget d’une institution atteint ce montant avec de gros salaires qu’ils s’octroient ?
Il est temps d’arrêter ces actes par la volonté politique dont l’UDPS a fait rêver et a amené le peuple à vouloir la fin de la dictature.

L’UDPS a la responsabilité d’honorer la mémoire de ses 12 Parlementaires, qui ont refusé l’argent de Mobutu pour bâtir in pays plus developpé en voulant mettre fin aux pillages de l’ argent de la République par les Mobutistes.

BMW

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