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POLITIQUE

Entreprises publiques : Où vont les contributions sociales des agents ?( Tribune)

Directeurs financiers et DHR sur le banc des accusés. Mais ni l’IGF ni le Conseil Supérieur du Portefeuille (CSP) ni les audits internes des entreprises publiques ne disent mot à ces vagues de détournements depuis de belle lurette.

À chaque paie, l’agent public qui reçoit son bulletin de paie, constate une retenue à la source affichée comme sa contribution à la caisse nationale de sécurité sociale CNSS ou CNSSAP.

Il constate aussi une retenue pour organisations sociales et patronales dont les syndicats et l’INPP. Mais ce qui est bizarre est que si les syndicats touchent leur argent, les organisations sociales et patronales ne voient rien.

Au fils des années, l’agent prend sa retraite et doit aller se retrouver sur la liste des retraités. Mais sa surprise est grande. Son entreprise n’a jamais versé les sommes retenues.

Alors où vont toutes ces sommes retenues et non versées ?

Que disent les auditeurs internes, que pensent l’IGF et autres auditeurs externes ? Rien. Les concernés dans cette maffia sont les directeur financier et le DRH. L’enveloppe de la paie a toujours été présentée au brut. Mais où va l’argent non versé à ces institutions ?

Juste après, il s’organise de rencontres bipartites ou tripartites comme de commissions pour discuter des sommes à devoir à ces entreprises sans dire qui a pris ces sommes retenues.

Pire, les entreprises présentent une santé financière positive alors que les dettes sont à défalquer dans ce provisions. En réalité, les entreprises publiques sont en cessation d’activités.

Mais ni le Finnacier ni la DRH n’est interpellé. A la fin de mandat, l’entreprise traîne des dettes avec des pénalités pour de sommes renseignées payées par l’agent dans sa fiche de paie.

Ce qui est dramatique est que cet agent retraité ne peut pas toucher sa pension car son entreprise n’a rien versé pour lui. Dites-nous chers auditeurs de l’IGF, où va l’argent retenu, renseigné dans les fiches de paie comme contribué durant toutes ces années ? Vous laissez s’enrichir des individus au détriment des entreprises publiques qui doivent supporter deux fois les mêmes charges.

Dans certaines entreprises, cet argent constitue de cantine dont se délecte la Direction des ressources humaines. Comment, on peut disposer de cantine  alors qu’on devrait payer de dettes sociales ?

La mise en place des équipes de gestionnaires avisés et professionnels s’impose sous ce deuxième mandat quand on sait que la dette de la RDC a franchi la barre de 10 milliards USD en faisant de la RDC, encore une fois, un PPTE malgré ses richesses.

Tout porte à croire que le Gouvernement de warriors a rendu le pays plus pauvre qu’avant, et ce, au profit des individus dont il a signé le Décret contre les recommandations de L’OHADA et l’IGF. La RDC doit revenir au respect de la gouvernance et éviter de satisfaire les individus au détriment du pays.

Ces indicateurs prouvent à suffisance que la gestion passé a appauvri la nation avec de preuves partantes dont le taux de change est passé de 1672,75 en fin décembre 2019, à 2795 actuellement, soit une dépréciation de 67 % du franc congolais. Il est évident que le pays s’est appauvri avec de warriors incapables de donner au pays un avenir certain.

À cela s’ajoutent les différents détournements avec de mandataires incapables de gérer, le pays s’est retrouvé au milieu de jouisseurs que de managers payés par arrêtés et non par activités. Les entreprises publiques sont devenues de régies financières au lieu de réaliser leurs missions. D’autres s’adonnent même aux activités secondaires plutôt qu’à leur activité normale.

WAS/Le Mandat

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