Les élections approchent, les choses commencent à se préciser à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce mardi 12 avril, Denis Kadima, président de la CENI, accompagné de toute son équipe, a remis au speaker de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, le rapport annuel de la Centrale électorale qui couvre la période allant du 1er avril 2021 au 31 mars 2022.
«Si nous présentons un rapport plus long que notre propre séjour à la CENI, c’est lié au fait qu’il y a continuité de service», a expliqué Dénis Kadima au sortir de sa rencontre avec Christophe Mboso. Et de renchérir: «L’équipe qui est partie, a travaillé durant la plus grande partie de cette période de notre rapport et nous, nous sommes venus à la fin du mois d’octobre jusqu’au 31 mars 2022. C’est ainsi que vous avez un rapport selon le principe de la continuité des services».
Selon Denis Kadima, le contenu de ce rapport de la CENI présente une description des activités menées et une analyse des résultats obtenus, évidemment en expliquant le contexte dans lequel l’équipe à travailler, le contexte général du pays, sur le plan politique, électoral, avec un focus sur la stratégie mise en place aussitôt son entrée en fonction; laquelle stratégie décrit la vision, les valeurs, les axes stratégiques, etc. Ce rapport, estime-t-il, doit être lu et apprécié par la Représentation nationale.
Le Président de la CENI et son équipe travaillent avec méthode et a l’ambition d’organiser des élections de bonne qualité et à temps, c.à.d conformément au délai constitutionnel. «Nous n’allons pas le faire dans la précipitation. Nous travaillons au-delà des heures normales, même le week-end (samedi et dimanche). Ce n’est pas de la précipitation, mais l’assiduité qui caractérise notre travail, en dépit du fait que notre équipe a été mise en place avec 28 mois de retard. Nous travaillons d’arrache-pied pour que des élections aient lieu à temps et des élections crédibles», a tenu à rassurer le chef de la Centrale électorale.
Cependant, il a appelé la population à s’adapter au processus électoral en cours, qu’elle participe à toutes les étapes dudit processus. «Bientôt, nous allons commencer l’inscription des électeurs. Pour cela, que l’électorat vienne s’inscrire. Suivront ensuite d’autres étapes telles que la campagne électorale, les scrutins eux-mêmes. Nous demandons au peuple de s’approprier ce processus qui n’a de sens que si le peuple y participe”, a souligné Denis Kadima.
Nicolas Kayembe
