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Au cœur du débat

Quand Scooprdc propage un canular, KPP le recadre!

“Un rapport de la REGMK accable les protégés de Ngobila”, tel est le titre d’un article largement servi aux Kinois mais qui s’est révélé un canular livré sans vérification. Le prétendu rapport exhumé sans doute par les pêcheurs en eaux profondes après la visite du Chef de l’État, évoque des faits datant de 2020 antérieurs à l’arrivée de KKP au Marché de la Liberté. La REGMK pointée du doigt comme l’auteur du rapport, a réfuté sa paternité ce qui saute aux yeux comme un recueil des accusations fortuites visant à nuire à l’image du jeune Administrateur qui a le vent en poupe à Tshangu. Du berger à la bergère, l’administrateur du Marché de la Liberté vient d’écrire à la rédaction de Scooprdc pour recadrer le confrère et rétablir la vérité.

Lire ci-dessous sa réaction :

Votre rédaction a rendu public un article pour le moins controversé qui a reçu une vive réaction de la part de la Régie de gestion des Marchés de Kinshasa (REGMK).

Je vous adresse cette mise au point parce que je me reconnais dans la teneur du texte qui a été traficoté je ne sais à quel niveau. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce texte est nettement différent de celui dont je suis ampliataire. N’importe comment, s’il émane du Directeur Général de la RGMK, alors libre à lui.

Pour ma part, je voudrais souligner quelques faits, simplement parce que ceux-ci sont immoraux et énormément répréhensibles sur le plan sociétal, à plus forte raison à l’échelle d’une profession que vous piétinez, d’une part et d’autre part, que nous aimons pour la beauté de ses normes d’art telles qu’enseignées dans toutes les écoles..

MEGESTION DU MARCHE DE LA LIBERTÉ : LE FIL EST TROP TROP GROS

L’auteur se complaît à démontrer qu’entre l’ancien et le nouveau gestionnaire du marché, c’est blanc bonnet, bonnet blanc. Il le fait volontairement en parfaite connaissance de cause : il cherche à créer la confusion dans l’esprit du lecteur pour que les faits incriminés soient à charge de l’actuel Comité de gestion. Et il a bien réussi cette manœuvre qui est en réalité une digression très vicieuse.

Dans la note de la rédaction, le journaliste se répand en conjectures. Il va partout sauf au fond des choses : il n’a cité personne, se justifie-t-il trop facilement. Peut-être même trop légèrement.

Les textes qui régissent votre noble métier — le journaliste est au service de la vérité ; c’est pourquoi on l’élève au même titre que le chevalier — posent que toute personne qui se reconnaîtra face à un écrit usera de toutes les voies de droit pour obtenir réparation devant toute juridiction compétente. Il s’agit, sinon d’être cité, de se reconnaître tout simplement.

Je ne doute pas que votre journaliste puisse prétexter ignorance ; il se dénierait, par voie de conséquence, la qualité de journaliste.

Ainsi sur le pied de ce texte légal, je vous affirme que je me suis reconnu, qu’importe si vous m’avez cité ou non.

L’attitude est quelque peu malicieux, car en bonne logique le journaliste rectifie de lui-même, s’il se rend compte qu’il s’est trompé et que, de ce fait, il a trompé le lectorat. C’est le Code de déontologie qui lui fait une telle exigence professionnelle partout dans le monde.

SA MAUVAISE FOI EST MANIFESTE

Je ne sais pour quelle raison fondamentale, il a agi de la sorte. Le Président de la République visite un marché. Dans les heures qui suivent, le journaliste publie une feuille de choux relatant des faits qui s’étaient produits une année plus tôt et ceci dans un style qui sème la confusion. Il charge gravement les personnes innocentes de manière à leur attirer le foudre des autorités.

Ces contre-vérités abjectes ne peuvent appeler que du mépris. Surtout si la mauvaise foi du délateur est aussi manifeste. N’est-ce pas que, dans un métier qui prône un éventail de vertus, ce comportement propre à ce que le journaliste Jonas Kota appelle les moutons noirs devrait être sévèrement sanctionné ?

MENTEZ, MENTEZ, IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE

Je ne doute pas qu’une nouvelle cargaison de mensonges dont j’ignore évidemment le tonnage nous soit encore livrée, car vous dites que l’autorité urbaine n’est pas évoquée en mal alors que vous l’avez criblée d’insultes : vous l’associez intimement à cette mégestion que vous prétendez décrier. Votre style ironique et persiflant ne trompe la vigilance de personne.

Quand une personne responsable des actes répréhensibles n’est pas nommément citée, pour ainsi laisser planer la confusion entre l’ancien et l’actuel gestionnaire du marché, par exemple, c’est que le ver est dans le fruit : sur la base du principe sacro-saint de l’honnêteté, il est interdit au journaliste soit de diminuer l’intensité, soit de l’accroître volontairement à propos des faits livrés à la connaissance du public. C’est ici la raison d’être de l’ombudsman qui protège le public contre les dérives parfois mensongères du journaliste. Et vous le savez puisque nous, personnes extérieures à votre profession, nous en sommes plus que persuadés.

Je tenais donc à faire la présente mise au point qui est indépendante de toute action en justice. Car subir de graves préjudices moraux ne se répare pas au terme d’une simple mise au point. Le fameux tribunal des pairs colmis à la tâche est tout à fait incompétent. Il s’arrêterait à une parodie somme toute partisane. Il convient mieux, me semble-t-il, que les juges du pénal puissent percevoir la juste mesure de toute décision qu’ils prendraient à ce sujet suivant leur intime conviction.

Le Mandat

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