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Éducation

Beni: la non prise en charge des enseignants à la base d’une baisse de l’instruction des apprenants (reportage)

La qualité d’instruction des apprenants congolais baisse du jour le jour de suite à plusieurs facteurs notamment l’insécurité, la non prise en charge des enseignants, le changement récurrent du programme national, des maladies pour ne citer que ceux-là.

C’est Paluku Mugheni Pierre enseignant chevronné depuis 1964 à l’école maternelle Lino de Kyondo en territoire de Beni au Nord-Kivu qui l’a fait savoir au cours d’une interview exclusive accordée à la rédaction de lemandat.cd qui attribue la faute au gouvernement congolais qui ne prend pas ses responsabilités en main.

“Les enfants d’aujourd’hui ne savent pas lire et écrire comme ceux qui ont étudié à l’ancienne époque où les enseignants faisaient bien le suivi de ces derniers puisque bien payé mensuellement par le gouvernement. Le changement du programme chaque fait que les enseignants ne s’adaptent pas mais aussi l’insouciance des enfants qui n’ont peur de rien. Malgré la nouvelle méthode d’enseignement, les enfants sont dans le libertinage d’où il faut une collaboration entre les enseignants et parents” a-t-il indiqué.

Le chef de la sous-division de Kyondo Kaparayi Wasikyolo qui s’inquiète de cette situation estime que certains enseignants ne remplissent pas leurs devoir de suite à une moindre rémunération.

“Il y a les chefs d’établissements qui n’arrivent pas à asseoir leurs autorités, certains n’arrivent pas à contrôler les documents techniques des enseignants, d’autres enseignants ne préparent pas et ne soutirent pas les matières obsolètes. Il y a des sont devenus insolvables à cause de l’insécurité, certains enfants manquent de motivation pour influencer leurs futures de suite aux chômages” précise cette autorité éducative.

Pour remédier à ce problème, le numéro un de l’EPST/Kyondo exige que les enseignants soient outillés en programme et manuels mais aussi aux apprenants à s’approprier leurs éducation en évitant les anti valeurs.

Signalons qu’à ces jours il est possible de trouver un diplômé d’État incapable de s’exprimer en langue officielle, de rédiger une lettre et incompétent dans son domaine.

Antoine Bienvenu

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