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POLITIQUE

Intégration des éléments des groupes armés au sein de l’armée et la police : l’Assemblée nationale dit non !

Dans une recommandation faite mardi au gouvernement, l’Assemblée nationale interdit le processus d’intégration, de mixage, de brassage et/ou de toute négociation tendant à intégrer au sein des forces armées, de la police nationale ou de tout autre service de sécurité des éléments issus de groupes armés.

Cette mesure, selon la Chambre basse du parlement, vise à prémunir les forces armées congolaises, la police nationale et autres services de sécurité de l’infiltration et autres conséquences néfastes découlant des processus répétés de mixage et brassage des groupes armés.

Christophe Mboso, président de ladite chambre précise que « cette recommandation s’inscrit également dans le cadre de la détermination des autorités congolaises de bâtir au cœur de l’Afrique, une armée forte, patriotique et républicaine capable de défendre l’intégrité du territoire de la République démocratique du Congo et son peuple ».

Les éléments des groupes armés concernés par cette décision sont ceux « qui se sont livrés aux kidnapping, aux pillages, à l’exploitation illicite des ressources naturelles de la République démocratique du Congo; qui se sont rendus coupables de violations massives des droits de l’homme, de crimes sexuels, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, de massacres et de traitements cruels, inhumains et dégradants au préjudice des populations congolaises; qui sont soutenus par des armées étrangères, des trusts et autres opérateurs économiques maffieux », a précisé l’Assemblée nationale.

Une loi sera prochainement adoptée pour encadrer cette mesure. Par ailleurs, l’Assemblée nationale a aussi déclaré le M23 « groupe terroriste, au regard de l’article 2 de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre le terrorisme ».

Lemandat

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