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POLITIQUE

En RDC, un réseau d’anti-terrorisme réclame à l’ONU la sanction de Kigali et Kampala

Les groupes armés opérant dans l’Est du territoire congolais sont soutenus notamment par Kigali et Kampala. Le dernier rapport de l’ONU l’a confirmé.

En RDC, après cette affirmation, le Réseau contre le terrorisme (RCT) appelle le Conseil de sécurité des Nations unies de sanctionner le Rwanda et l’Ouganda « pour avoir violé l’embargo sur les armes ».

“ Des éléments de preuves écrits, photographiques et vidéos, des images aériennes, des missions sur terrain menées par le Groupe d’experts dans le territoire de Rutshuru, à Goma, à Bukavu, à Kinshasa, à Kisoro et à Bunagana, et des entretiens avec plus de 230 sources dont des soldats rwandais capturés ou qui se sont rendus, ont établi que les militaires RDF se positionnaient dans des camps derrière les terroristes du M23 sur la ligne de front ”, dénonce ce réseau.

Il y a récemment, la communauté internationale a fait savoir que le non-respect de l’embargo de l’ONU sur les armes et sur le régime de sanctions sont en violation directe du droit international applicable et des multiples engagements pris par les pays voisins de la RDC.

Au regard de ces faits, cette structure exige des sanctions contre le Rwanda et demande à la Cour pénale internationale (CPI) d’amorcer une enquête aux fins des poursuites de plus hauts responsables desdits crimes.

En outre, ce groupe d’anti-terrorisme réprouve le rapport établit que le groupe terroriste M23, sous la direction du « général » Sultani Makenga a utilisé des enfants comme combattants, bombardé de biens à caractère civil, commis des meurtres, des viols, des détentions arbitraires, des tortures et autres exactions, qui ont provoqué des déplacements forcés de la population à l’intérieur du pays et à l’étranger.

Le gouvernement congolais, la société civile et tous les partis politiques de la RDC sont appelés à maintenir les pressions sur la communauté internationale, en général, et la Cour pénale internationale (CPI), en particulier, pour qu’elles s’engagent dans des actions devant mettre fin à l’impunité que jouissent les auteurs des crimes graves commis dans l’Est de la RDC.

 

Nicolas Kayembe

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