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POLITIQUE

Conflit Teke-Yaka : auprès de Bahati, les gouverneurs du grand Bandundu plaident pour le renfort des FARDC

La situation sécuritaire et humanitaire dans le provinces de Kwilu et Maï-ndombe préoccupe au plus haut point les gouverneurs de l’espace grand Bandundu, qui dénonce une « main noire ». Ils ont échangé mercredi 05 octobre avec le président du Sénat, Bahati Lukwebo sur cette infiltration.

Au cours de leurs tractations, cette délégation composée des gouverneurs des provinces de Maï-ndombe, Kwilu et Kwango ont plaidé auprès du président de la chambre haute du Parlement, « l’augmentation de l’effectif des éléments des forces de défense et de sécurité envoyés sur terrain pour éradiquer les violences et insécurité qui sévit dans cette région du pays. »

Dans son intervention au sortir de l’audience, Jean-Marie Mpeti Mpeti, gouverneur de la province de Kwango pense que ce conflit pourrait être éteint si le gouvernement central renforce plusieurs militaires. « Tout ce que nous demandons est qu’on nous déploie encore beaucoup plus des militaires. Envoyez nous deux ou trois légions. », a-t-il plaidé. Ce conflit, renchérit-il, qu’on peut éteindre rapidement.

Jean-Marie Mpeti Mpeti tient à l’organisation d’un colloque, car selon lui, permettra d’écouter les Yaka qui sont les auteurs de ces tensions, d’après certaines informations. « Mais moi, quelque part je mets aussi en doute parce que quand on dit de la main noire, à mon avis y a aussi une force derrière qu’on ne peut pas identifier. Faisons en sorte d’identifier cette force là qui profite de cette situation pour foutre les désordres », a-t-il suggéré.

Il faut dire que Modeste Bahati milite pour la restoration et le développement des provinces, car il est l’émanation ces dernières. C’est dans cette optique qu’il a accordé un autre entretien avec le gouvernement de la Mongala, César Limbaya. Ensemble, ils ont évoqué les questions liées à la sécuritaire, au développement et des infrastructures qui ont retenus l’attention du speaker de la chambre haute du Parlement et a promis d’en faire part à l’exécutif.

Nicolas Kayembe

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