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SOCIETE

Beni: à Oicha, les écoles sont en difficulté suite à leur délocalisation

Plusieurs zones en proie à l’insécurité perpétrée par les djihadistes ADF, notamment Maleki, Aveyi, Kukutama, Kotakola, Mamove, Kukutama, Beu-Manyama, Mantumbi, Tsan-Tsab pour ne citer que celles-là délocalisées, rencontrent d’énormes difficultés de fonctionnement ces jours dans la commune d’Oicha chef-lieu du territoire de Beni au Nord-Kivu.

Pas de bâtiments, pas de toilettes, salles des classe dans la belle étoile, des sticks de bois utilisés comme de pupitres, bancs insuffisants (certains élèves s’assoient sur des racines d’arbres), tableaux en triplex accrochés sur les arbres, bibliothèques et ordinateurs encore dans les rêves lointains des élèves et personnel enseignant! Quand il pleut, les écoles sont obligées de renvoyer les élèves à la maison. Voici le visage de désolation qu’offrent certaines écoles comme dans un territoire ravagé par la guerre. Une athmosphère peu propice à la formation de l’élite de demain.

« La manière dont les écoliers suivent les cours sont déplorables », a déploré un directeur d’une l’école rencontré. Il explique que « en cas de pluie par exemple nous suspendons d’abord les activités scolaires pour s’abriter et revenir plus tard ». « Nous travaillons à ciel ouvert, pas de construction se sont des petites chambres qui ne contiennent même pas les effectifs », a confié le directeur d’un air soucieux.

Certaines autorités des écoles interrogées, ont plaidé pour le « rétablissement de la sécurité » dans leurs zones d’origines pour qu’ils y retournent rejoindre leurs bâtiments déjà abandonnés.

« Nous souhaitons que les responsables de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) de vite venir au secours aux enseignants nouvelles unités qui sont un autre problème pour le fonctionnement des écoles déplacés », ont-elles demandé.

Il sied de signaler que depuis le début des massacres des civils dans la région de Beni, plusieurs écoles traversent le calvaire dans des grandes agglomérations n’ayant pas de salles de classes d’autres fonctionnent dans les après-midis et d’autres se servent des locaux des églises cette insécurité à comme conséquence baisse de taux d’éducation.

Antoine Bienvenu

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